Il existe trois hormones clés :

L’insuline : hormone du métabolisme des sucres, elle fait rentrer le sucre dans les cellules. Si l’insuline augmente dans le sang, le poids augmente et il y a risque de diabète.
• La leptine : c’est l’hormone du signal du rassasiement.
• Les hormones du stress : adrénaline et cortisol, qui, selon, bloquent ou stimulent l’appétit et provoquent du grignotage.

Le profil "insuline "
Vous mangez en grande quantité, de tout et toujours avec un dessert ou des grignotages sucrés parce que  cous avez des fringales en fin de matinée et vers 17 heures. Vous constatez une augmentation de votre poids, tout spécifiquement en haut du corps, il est possible que vous soyez hypertendu. Le mécanisme de votre prise de poids est engendré par la surconsommation des aliments sucrés qui augmentent l’insuline, donc le stockage des graisses et empêchent les graisses stockées d’être brûlées. Il vous faut donc éviter les glucides à index glycémiques forts (miel, sucre, biscottes, biscuits, corn flakes et céréales sucrées, pain blanc, purée, soda, carottes cuites, …).

Au contraire, vous devez consommer des glucides à index glycémiques bas (pâtes complètes, riz complet, pomme de terre en robe des champs, boulgour, légumineuses, fruits, légumes, chocolat noir, etc.), augmenter l’absorption de fibres, contenues dans les céréales et les légumes et faire du sport d’endurance (qui permet d’abaisser l’insuline). L’insulino-résistance est particulièrement nette le soir. Les glucides sont bien utilisés le matin, c’est pourquoi le petit-déjeuner peut en être fourni. Par contre après 17 heures les glucides sont mal utilisés et sont donc stockés. Ce profil « insuline » peut-être observé chez les femmes en situation prémenstruelle.  Avant les règles, apparaissent des grignotages incoercibles et une prise de poids de 1 à 3 kg avec une rétention d’eau par déséquilibre oestro-progestatif. Ce profil laisse prétendre un risque de prise de poids à la ménopause, avec une facilité du stockage et de la cellulite. - Il est vivement conseillé d’éviter les sucres et de commencer des sports d’endurance avant l’installation de la ménopause. Par ailleurs, il est intéressant à constater que le taux de glucose a du mal à rester constant chez les personnes obèses, car ces personnes manquent d’hormones hyperglycémiantes (cortisol, hormones thyroïdiennes, hormone de croissance et testostérone). Les hypoglycémies fréquentes leur occasionnent des besoins fréquents de consommer du sucre. - Pour arrêter ce genre de compulsions, il est intéressant de tenter un sevrage de 3 semaines vis-à-vis de quasi tous les produits glucidiques (pains, biscottes, biscuits, pâtes, céréales, sucre et même les produits laitiers).

Au contraire, vous devez consommer des glucides à index glycémiques bas (pâtes complètes, riz complet, pomme de terre en robe des champs, boulgour, légumineuses, fruits, légumes, chocolat noir, etc.), augmenter l’absorption de fibres, contenues dans les céréales et les légumes et faire du sport d’endurance (qui permet d’abaisser l’insuline). L’insulino-résistance est particulièrement nette le soir. Les glucides sont bien utilisés le matin, c’est pourquoi le petit-déjeuner peut en être fourni. Par contre après 17 heures les glucides sont mal utilisés et sont donc stockés. Ce profil « insuline » peut-être observé chez les femmes en situation prémenstruelle. Avant les règles, apparaissent des grignotages incoercibles et une prise de poids de 1 à 3 kg avec une rétention d’eau par déséquilibre oestro-progestatif. Ce profil laisse prétendre un risque de prise de poids à la ménopause, avec une facilité du stockage et de la cellulite. - Il est vivement conseillé d’éviter les sucres et de commencer des sports d’endurance avant l’installation de la ménopause. Par ailleurs, il est intéressant à constater que le taux de glucose a du mal à rester constant chez les personnes obèses, car ces personnes manquent d’hormones hyperglycémiantes (cortisol, hormones thyroïdiennes, hormone de croissance et testostérone). Les hypoglycémies fréquentes leur occasionnent des besoins fréquents de consommer du sucre. - Pour arrêter ce genre de compulsions, il est intéressant de tenter un sevrage de 3 semaines vis-à-vis de quasi tous les produits glucidiques (pains, biscottes, biscuits, pâtes, céréales, sucre et même les produits laitiers).

Le profil « leptine »
Vous avez un petit appétit, ou plutôt vous êtes vite rassasié, ce qui rend votre alimentation irrégulière et vous conduit à sauter des repas. Votre régime est généralement pauvre en protéines. Votre surpoids est distribué sur l’ensemble du corps. Voici l’analyse du mécanisme : votre alimentation est hypocalorique, mais vous ne perdez pas de poids parce que le manque de consommation protéique (viande ou poisson) éteint votre métabolisme. Lors d’un saut de repas, la leptine diminue, ce qui crée un manque au niveau du cerveau et donc un ordre de stockage, et également une prise alimentaire impérieuse à la suite. Voilà l’explication au fait que sauter un repas, ne fait pas maigrir. - Vous devez, pour maigrir, manger plus de protéines et éviter les graisses et les sauces.
Le profil « stressé » : Vous mangez pour compenser tous stress. Cela prend l’aspect de compulsions alimentaires salées ou sucrées, de grignotages ou d’apéritifs fréquents et vous buvez beaucoup de café. Votre prise de poids est essentiellement abdominale, quelques fois, elle est associée à des ballonnements, des allergies, de l’eczéma, etc. Dans ce dernier cas, les régimes d’exclusion (vis-à-vis des laitages ou du gluten) sont les plus appropriés. Vous ne respectez pas la chronobiologie lors de vos prises alimentaires qui sont souvent anarchiques. Le cortisol, par exemple n’est pas sécrété la nuit, il reprend sa sécrétion avec un pic maximum à 6 h, ensuite 3 pics à 12 h, à 18 h et à 21 h, ainsi il dicte l’heure des repas ! - Revenez à des aliments simples et basiques, aux cuissons à l’eau, au four ou au grill. Diminuez les fibres qui vous irritent et arrêtez le tabac et si possible les boissons gazeuses. Consommez également plus de protéines rassasiantes.

Dans la plupart des cas, les profils s’associent :

« Insuline + leptine » : vous mangez peu mais surtout du sucre et donc votre insuline est élevée et votre taux de leptine est bas. - Pour corriger, mangez des protéines et peu de sucres.
« Insuline + stress » : vous avez des grignotages sucrés, pour calmer le stress. Le sucre augmente la sécrétion interne de peptides calmants ( les opioïdes), mais, il augmente l’insuline qui épuise le pancréas et fait prendre du poids. - Pour rectifier votre alimentation vous devez diminuer les sucres et également les fibres.
« Leptine et stress » : vous mangez de tout, mais vous surveillez tout et limitez vos apports énergétiques très en dessous de 1800 Cal/ jour. Votre organisme est donc bloqué par la diminution de la leptine et l’augmentation du cortisol. - Vous devez corriger en augmentant votre ration de protéines et en diminuant les fibres.  

Le dérèglement de la Thyroïde.
C’est lorsque la thyroïde ne sécrète plus assez d’hormone thyroïdiennes qu’il y a une possible prise de poids. C’est ce que l’on appelle l’hypothyroïdie. Les hormones thyroïdiennes améliorent l’approvisionnement des cellules en eau, en oxygène et en nutriments. S’il y a déficit, les principaux symptômes sont : la fatigue, la frilosité, la peau sèche et teint pâle avec paupières souvent bouffies le matin, les cheveux cassants et qui chutent beaucoup et une constipation opiniâtre - Pour stimuler la thyroïde, il vous faut renforcer les apports de fruits et légumes, de poissons et viandes maigres (pour les vitamines B, le fer, le zinc cuivre et sélénium et l’iode). Au contraire il est préférable de modérer les graisses, le thé et le café. Si vos taux sanguins explorant le fonctionnement thyroïdien sont très altérés, il vous faut alors donc un traitement de substitution.

Le déficit en DHEA : déhydroépiandrostérone
Cette hormone « du mieux vivre » est sécrétée par le cortex des surrénales, tout au long de la vie. Elle est l’hormone la plus fondamentale de l’organisme car, ce n’est qu’en fin de vie qu’elle est totalement épuisée. Elle est aussi importante car elle se transforme en bon nombre de métabolites actifs sur les cellules : œstradiol, testostérone, dihydrotestostérone, etc. Entre autres actions, elle renforce la musculature, stimule l’immunité, permet de garder une énergie régulière, diminue, l’anxiété, augmente la libido et la mémoire et renforce la bonne humeur. Tout au long de la vie, la synthèse de la DHEA diminue de façon physiologique, mais il peut arriver que sa décroissance soit trop forte ou trop précoce et des symptômes apparaissent. La peau devient sèche et fine, plus ridée, la graisse s’installe sur l’abdomen et les cuisses, de façon constante on ressent fatigue, sentiment d’insécurité, d’anxiété, humeur triste, perte de mémoire et baisse de la libido. La nutrition adéquate pour stimuler votre DHEA est d’augmenter les protéines, les graisses de bonne qualité (huile de colza, poissons gras) et la vitamine E. Si votre taux sanguin de sulfate de DHEA est trop bas, on peut vous proposer une supplémentation quotidienne sur prescription médicale exclusivement, car il existe des contre-indications.

Le déficit oestro-progestatif de la ménopause
Bien que n’étant pas une maladie, la ménopause correspond à un tarissement des hormones féminines : œstrogènes et progestérone. Ces hormones assurent la féminité, préservent les os, évitent le vieillissement cutanéo-muqueux et augmentent la longévité. Les œstrogènes assurent tout particulièrement les rondeurs féminines, une peau bien hydratée et jeune, le désir sexuel et la bonne humeur. La progestérone est l’hormone de la sérénité, elle « dégonfle » les tissus et les organes en drainant. Lors de la pré ménopause, on constate une augmentation de la lipogénèse abdominale et une diminution de sa masse grasse fémorale. Le passage dans la ménopause se traduit donc par une augmentation de la masse grasse abdominale.
Le surpoids prend alors des allures "androïde" avec des risques de complications métaboliques accrus ainsi que de maladies cardio-vasculaires et de cancérisation. L’explication est liée à une diminution du métabolisme de base (car la masse maigre décroît), à une diminution de la thermogenèse postprandiale alors que les repas sont plus riches en glucides et à une diminution de la thermogenèse liée à une baisse de l'activité physique.
- C’est pourquoi vous devez adopter, dés les prémices de la ménopause, un régime hyperprotéiné pour stimuler le métabolisme et garder des muscles forts. Le choix pour le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) doit être fait d’hormones naturelles, ce qui permet d’éviter un risque accru du cancer du sein. Il faut choisir des œstrogènes naturels par voie dermique (gel ou patch) et une progestérone naturelle micronisée par voie orale. Le bon THS adapté à la patiente permet de garder jeunesse, dynamisme et des formes seulement là où il en faut. Bien prescrit, le THS ne fait pas grossir, bien au contraire il peut aider à reperdre du poids.