Micro régime

L’idée du Micro régime est basée sur l’enseignement apporté par l’alimentation paléolithique. Le Micro régime est un régime séquentiel : 3 jours par semaine en diète hyperprotéinée et 4 jours par semaine en menus paléolithiques. Autrement dit : 3 jours par semaine pour maigrir et 4 jours pour stabiliser et l’on répète l’alternance.

Comment ça marche ?

La principale caractéristique de l’alimentation paléolithique repose sur une alternance entre des périodes de festins et des périodes de famine. Le « chasseur-cueilleur » du paléolithique a développé un gène économe qu’il nous a transmis et qui nous garantit encore aujourd’hui de résister aux disettes, mais également nous empêche de bien maigrir, lors d’un régime continu.
Le gène est responsable de la production de la leptine. La leptine est une hormone sécrétée par le tissu adipeux, elle agit sur le cerveau pour accélérer le métabolisme basal et entraîne la sensation de satiété. En période de régime, la leptine diminue dans le sang, donc le métabolisme basal se réduit naturellement et c’est pour cela que la perte de poids s’arrête ou se ralentit de façon importante, même avec une parfaite poursuite du régime, et souvent, le poids ré augmente dès la cessation du régime.
Le phénomène du poids yo-yo est dû a ce problème de la sécrétion de la leptine ainsi qu’à une insulino-résistance.

Les quatre jours par semaine relancent le métabolisme en apportant une nourriture plus variée qui n’a plus rien à voir avec la diète hyperprotéinée. Il faut :

- Un solide apport en protéines, surtout en poissons et viandes de qualité,
- Introduire des aliments glucidiques riches en fibres : légumes secs, riz complet, pomme de terre…
- Maintenir un apport lipidique contrôlé en veillant à la qualité pour favoriser l’apport d’acides gras insaturés oméga-3 (que l’on trouve chez les animaux sauvages),
- Augmenter l’apport en fruits et légumes.

Par rapport aux micronutriments, il est judicieux de complémenter systématiquement en magnésium, zinc et, selon le terrain, en chrome, sélénium, manganèse, cuivre et iode. Généralement les vitamines liposolubles sont déficitaires (A, E, D) et la plupart des vitamines hydrosolubles du groupe B sont à compléter.