Vous avez des cernes, le teint terne, vous êtes fatigué, la peau fripée, vous tombez malade facilement : il est temps de suivre le conseil d’Hippocrate de faire de votre alimentation votre première médecine.

Pour vous, il est impératif de décider, une bonne fois pour toutes, une ligne de conduite. L’alimentation est la clé de voûte de la bonne forme physique et de la santé. Et il ne s’agit pas là de faire un régime « feu de paille », pour tout laisser tomber ensuite. Il est nécessaire de faire l’analyse de votre alimentation, pour estimer les carences. Selon votre vie, vos impératifs, vos exigences familiales et professionnelles, je vous établirai un plan alimentaire qui tiendra compte de l’ensemble et qui permettra une bonne écologie digestive, une bonne vitalité avec la stabilisation du poids, ainsi qu’une prévention du capital jeunesse.

Les régimes hyperprotéinés, d’influence paléolithique, ainsi que les régimes permettant la régulation de l’équilibre acido-basique sont pour vous.
Notre alimentation quotidienne est spontanément trop acide. Ceci a des conséquences sur les cellules et génère des processus inflammatoires. Ces problèmes inflammatoires favorisent le surpoids par l’influence d’une hyper insulinémie défavorable au métabolisme.

Comment manger plus alcalin ?
Il est fondamental de connaître les aliments alcalinisants qui permettent de compenser le surplus de notre alimentation acide.

Tous les aliments contiennent des minéraux acides (chlore, soufre, phosphore) et des minéraux basiques (magnésium, calcium, sodium)   et leur métabolisme dans les cellules va relarguer plus ou moins d’ions acides ou alcalins.

-Les aliments acidifiants : ils libèrent des acides organiques :

- Les aliments alcalinisants sont ceux qui génèrent des bases (ions positifs : potassium, calcium, magnésium)
Les fruits et les légumes verts
Les fruits secs (raisins secs)
Le jus de citron
La choucroute
Le quinoa
Les tubercules, telle la pomme de terre
Les fines herbes, l’ail, l’oignon
Les eaux minérales alcalines (en général pétillantes riches en potassium, magnésium et bicarbonates)
Les jus de tomate, d’orange, de pomme et le vin rouge (légèrement).

Il est important d’apprendre à manger en compensant les apports de tendance acide par des aliments alcalins. Il n’est pas question d’éviter les aliments acidifiants pour ne manger que les autres, mais d’équilibrer les repas, c’est-à-dire compenser l’apport d’aliments acides par des aliments alcalins.

Pourquoi un régime d’inspiration paléolithique ?
Notre ancêtre du paléolithique a développé un gène économe qu’il nous a transmis et qui nous garantit encore aujourd’hui de résister aux disettes, mais également, nous empêche de bien maigrir, lors d’un régime hypocalorique. Il se trouve que notre équipement génétique n’a pas changé et qu’un retour à une alimentation de type paléolithique pourrait nous rendre la ligne, mais aussi la santé.

Lors d’un régime classique suivi longtemps, le métabolisme chute, la perte de poids s’arrête car la perte de masse grasse est nulle, même en continuant à appliquer consciencieusement le régime.
Suivre un régime hypocalorique classique en continu est donc voué à l’échec et le poids est souvent repris dans 95 % des cas, parce que nos gènes sont prédéterminés à nous faire résister à la famine, en réduisant nos dépenses énergétiques de base. Ce phénomène de réduction des dépenses énergétiques de l’organisme lors d’une réduction intense des apports énergétiques alimentaires s’appelle le « crash métabolique ». La pratique de régimes hypocaloriques multiples et répétés encourage l’organisme à résister lors des famines et à reprendre d’autant plus à l’arrêt du régime.
Pour pallier ces déconvenues, il faut pratiquer des régimes hyperprotéinés, parce que les protéines stimulent le métabolisme et préservent la masse maigre musculaire. On peut également intercaler des reprises alimentaires plus caloriques, sur certains jours, pour éviter le « crash métabolique » et terminer le régime avec une stabilisation adéquate.

La base paléolithique hyperprotéinée
L’alimentation paléolithique aide à réduire la graisse viscérale et donc à faire diminuer le rapport taille/hanches. La base est conçue sur une ration plus protéinée qui consiste à privilégier des aliments comme la viande, la volaille, et le poisson. Ces aliments apportent les briques de construction de notre masse maigre, (muscles, organes, tissus de soutien). La digestion permet de scinder les molécules protéiques en acides aminés (unités de base des protéines). L’organisme a alors à sa disposition des briques de construction, pour régénérer sa masse maigre. La nuit, pendant le sommeil, l’hormone de croissance est sécrétée. Si elle fait grandir l’enfant, elle permet à l’adulte de réparer ses tissus. Aussi, l’organisme renforce sa masse noble et dépense beaucoup de calories à l’incorporation de ces nouveaux acides aminés. Pendant le sommeil, où ce travail est au maximum, il y a une dépense énergétique importante. Si le repas du soir n’apporte aucun glucide (ni pain, ni féculents, ni fruits), les réserves graisseuses de l’organisme sont entamées et la perte de poids va avec…
L’alimentation paléolithique apporte également beaucoup de végétaux : crudités, légumes verts et légumes secs,   fruits, baies, tubercules et des matières grasses de qualité, riches en oméga-3. Cet ensemble permet  aux cellules de se régénérer et de garder une alimentation variée propice à garder vitalité et un niveau de métabolisme de base assez haut.

La prise de compléments alimentaires antioxydants, riches en oméga-3 et en magnésium peut se révéler être une véritable cure de jouvence et faire repartir une machine qui s’était encrassée. L’hydratation est à bien surveiller chez vous car elle est à la base du fonctionnement cellulaire. Le drainage veino-lymphatique est souvent à re stimuler pour éviter la rétention d’eau. Les capsules pour embellir l’éclat du teint et la souplesse de la peau sont efficaces pour éviter qu’un régime vous fasse apparaître 10 ans de plus en vous faisant perdre 10 kg.